Son jardin
Vous êtes sur le site dédié à la mémoire de Mamiline.
Avant de devenir le jardin, ce terrain était un champ de blé, qui fut acheté à un agriculteur. Les premières années, la clôture était en poteaux de cerisier avec un simple fil de fer, et il n'y avait aucune habitation derrière le terrain !!
Derrière la maison, une bonne partie est longtemps restée une prairie, où furent plus tard plantés des arbres assez peu répandus (gingko, ...).
Pendant sa dernière maladie, Mamiline a dessiné le plan de son jardin, l'une de ses nombreuses passions. Il n'est pas tout à fait à l'échelle, mais pour ceux qui aiment Mamiline ce n'est pas grave :
Une amie de Mamiline, Christiane, aimait bien visiter ce jardin.
Les arbres préférés de Mamiline étaient le savonnier, le davidum (arbre à mouchoirs), le fejoa, et le sophora. Regardez comme le davidum est un véritable enchantement vers juin, quand il se couvre de ses "mouchoirs" blancs :
Sous l'un des arbres du jardin, se sont spontanément développées des orchidées sauvages, qui réapparaissent après l'hiver :
Ailleurs dans le jardin, on trouve des fleurs, parmi lesquelles un "coeur de Marie" bien joli :
Sur le tronc d'un arbre visible depuis la maison, Mamiline avait installé des mangeoires pour qu'à la mauvaise saison on y place des noix : ainsi, les écureuils viennent se nourrir, en volant d'arbre en arbre depuis le fond du jardin, beau spectacle.
Et sur la terrasse, Mamiline faisait en sorte que les oiseaux du jardin aient chaque jour "table ouverte" : ce spectacle apportait un peu de joie dans ses journées souvent bien difficiles. Voici la liste de ses oiseaux, telle qu'elle l'a établie :
Parmi ceux-ci, le plus remarquable était la sitelle, si jolie et timide. Sur un livre on peut trouver cette photo de sitelle :
Après la mort de Mamiline, il est arrivé à un des fils de Mamiline d'entendre à certains moments le chant très mélodieux d'un petit oiseau invisible : peut-être de gentils signes de Mamiline ...
Pour clore ce thème, ami passant, voici la dernière photo de Mamiline dans son jardin.
On l'y voit avec son chien, compagnon des longues journées de solitude pendant les dernières années : le vétérinaire Dr G. - auquel Mamiline est restée fidèle plus de 30 ans - s'est bien occupé du quadrupède (merci Docteur G., pour votre écoute de Mamiline aussi). Déjà au deuxième semestre 2012, avant la découverte de la leucémie, d'autres soucis de santé rendaient la vie de Mamiline bien difficile, c'est pourquoi une canne anglaise et un tabouret haut étaient nécessaires.
En fidèle souvenir de Mamiline.
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